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Le Parisien
4 days ago
- Sport
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Mondiaux d'escrime : les épéistes françaises sacrées championnes du monde par équipes
Marie-Florence Candassamy, Alexandra Louis Marie, Eloise Vanryssel et Lauren Rembi offrent un premier titre mondial à la délégation française en Géorgie , après une médaille de bronze (Maxime Pauty au fleuret) et deux médailles d'argent en individuel (Jean-Philippe Patrice au sabre et Pauline Ranvier au fleuret). Les Bleues ont réalisé une prestation solide, menant de bout en bout face aux Russes, autorisées à prendre part à la compétition sous le statut d'athlètes individuelles neutres (AIN). L'épée tricolore n'était plus montée sur la plus haute marche du podium mondial de l'épreuve par équipes depuis 2008. Deux ans après le titre mondial de Candassamy à Milan, les Françaises n'avaient pas non plus brillé dans l'épreuve individuelle cette semaine à Tbilissi, où seule Eloise Vanryssel s'est hissée jusqu'en quarts de finale.


Le Figaro
21-07-2025
- Sport
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Euro féminin: Niveau, choix, avenir... Cinq questions après le nouvel échec des Bleues
DÉCRYPTAGE - Éliminée par l'Allemagne en quarts de finale de l'Euro féminin, l'équipe de France devra tirer des leçons de cette nouvelle déception pour mieux aborder l'avenir. Les Bleues battues en quarts, est-ce vraiment un échec ? Oui. À cette même question avant France-Allemagne samedi (1-1, 5-6 aux tirs au but), la milieu Sandie Toletti avait déjà répondu par la positive. Les Bleues ont fait un pas de recul par rapport au dernier Euro, en 2022, où elles avaient atteint les demi-finales pour la première fois. Le contexte du match, à savoir évoluer en supériorité numérique pendant plus de cent minutes, renforce le sentiment d'échec face à une équipe allemande qui n'avait rien d'insurmontable sur le papier, même à onze contre onze. La France aurait dû gagner. «Il y a des regrets», a reconnu le sélectionneur Laurent Bonadei au micro de TF1. Publicité Laurent Bonadei a-t-il convaincu ? C'était un grand oui avant les quarts de finale. La France était alors sur une série de onze victoires consécutives toutes compétitions confondues, et était sortie la tête haute du groupe de la mort avec onze buts en trois matches, certes pas toujours maîtrisés. Laurent Bonadei dégageait une force tranquille, cochait les bons noms sur la feuille de match et n'était pas étranger au panache offensif des Bleues. Mais l'ancien adjoint d'Hervé Renard est peut-être le principal responsable de cet effondrement face à l'Allemagne. Il assumait son choix d'emmener un nombre important d'attaquantes à l'Euro, pouvait piocher parmi des profils variés et a eu plus de cent minutes pour trouver la faille sur le plan tactique. En vain. Sous contrat jusqu'en 2027, Bonadei cherche encore la recette qui permettra aux Bleues de franchir un cap sur l'aspect mental. «On va travailler pour briser ce plafond de verre», a-t-il promis samedi soir. Telle est sa mission qu'il n'a, pour l'instant, pas remplie. Se passer de Renard et Le Sommer était-il une erreur ? Faire ce reproche à Bonadei n'aurait aucun sens. L'absence de Wendie Renard (168 sélections) a permis à Alice Sombath et Thiniba Samoura, 21 ans chacune, de s'illustrer dans la charnière centrale des Bleues. De quoi conforter le sélectionneur dans sa justification, lui qui insistait sur «l'avenir» de l'équipe de France en mai dernier. Alice Sombath, ici face au pays de Galles, a marqué des points lors de l'Euro 2025. Denis Balibouse / REUTERS Eugénie Le Sommer, détentrice du record de sélections (200) et de buts (94), n'était déjà plus une titulaire indiscutable. La concurrence était forte en attaque, l'ex-Lyonnaise en a fait les frais. Certaines mauvaises langues diraient que l'expérience et le riche palmarès en club de Renard et Le Sommer auraient évité une telle élimination. Publicité Ce serait faire l'impasse sur tous ces championnats d'Europe, Jeux olympiques et Coupes du monde où la France a failli, parfois dans des conditions similaires, même avec Renard, Le Sommer ou d'autres anciennes gloires (Bussaglia, Georges, Thiney...). Y a-t-il du positif à tirer de l'Euro ? Oui, quand même. Il serait injuste d'effacer les trois victoires des Bleues en phase de groupes, dont celle face à l'Angleterre (2-1), championne d'Europe en titre et au rendez-vous des demi-finales. Il convient de rappeler que Laurent Bonadei n'a pas encore fêté son premier anniversaire à la tête de la sélection. Les premières pierres ont été posées, avec un système clair en 4-3-3 et un jeu débridé assumé. Ce formateur dans l'âme confiait au Figaro prôner «un jeu de possession [...] où les joueuses ont une certaine liberté d'expression et peuvent oser des choses pour offrir du spectacle». Ça s'est vu, sauf contre l'Allemagne. Enfin, de jeunes joueuses (Samoura, Sombath, Jean-François, Malard, Baltimore...) ont eu des minutes et peuvent incarner un avenir teinté d'espoir. Seules deux des vingt-trois Françaises à l'Euro avaient plus de 30 ans. Quelle est la prochaine échéance de l'équipe de France ? Les Bleues ont trois mois pour nourrir un esprit de revanche. Car les 24 et 28 octobre, c'est à nouveau l'Allemagne qui sera au menu, en demi-finale de la Ligue des nations. Match aller de l'autre côté du Rhin, match retour à Caen. Les Bleues avaient signé un sans-faute (six victoires) pour s'inviter dans le dernier carré. L'autre demi-finale opposera la Suède à l'Espagne, qui avait dominé la France en finale de la première édition l'an dernier.

L'Équipe
14-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Solides en groupe, les Bleues se lancent dans les choses sérieuses à l'Euro
Menées à la mi-temps, les Françaises ont une fois de plus montré de belles valeurs pour arracher la victoire et la première place du groupe. Et ainsi s'offrir un quart palpitant samedi prochain face à l'Allemagne. Le sélectionneur néerlandais Andries Jonker a eu beau convoquer samedi l'un des pires souvenirs du football français en évoquant la remontada du FC Barcelone face au PSG en 2017 (6-1), le miracle qu'il espérait dimanche soir au Parc Saint-Jacques ne s'est pas réalisé. Les Pays-Bas, vainqueurs de l'Euro la même année, quittent le tournoi la tête basse, après avoir été rossés par les deux meilleures équipes du groupe de la mort. Avouons que les supporters néerlandais vont manquer par la folle ambiance qu'ils amènent dès qu'ils débarquent dans une compétition. Mais, en quête de leur premier titre international, les Bleues n'avaient ni le temps ni l'envie de faire de sentiments. Et si le score ne reflète pas totalement le contenu de la rencontre, il traduit particulièrement bien l'état d'esprit d'une équipe qui n'abandonne jamais et qui a décidément du panache. Laurent Bonadei, le sélectionneur, avait annoncé que le match de préparation contre le Brésil, remporté 3-2 le 27 juin après qu'elles eurent été menées 2-0 à la pause, servirait de leçon à ses joueuses. Il ne s'était pas trompé. Après une première période où elles ont été bousculées et pressées sans arrêt par des Oranges agressives, les Françaises sont rentrées au vestiaire avec un but de retard. Victoria Pelova (26e) puis Selma Bacha contre son camp à la suite d'un contrôle manqué (41e) avaient mis les Bleues dans de sales draps alors qu'elles étaient parvenues à ouvrir le score grâce à la capitaine du soir Sandie Toletti, autrice de son 4e but en 72 sélections le soir de ses 30 ans sur un service en retrait intelligent de Marie-Antoinette Katoto (22e). Alors qu'il avait décidé de reconduire sa jeune défense centrale composée de Thiniba Samoura et Alice Sombath pour préserver Griedge Mbock (mollet), qui n'a toujours pas joué dans cet Euro, et Maëlle Lakrar (cuisse), le contenu de la première période laissait augurer le pire pour les Bleues, reléguées à la deuxième place du groupe D à la pause. Onze buts marqués en trois matches L'entrée en jeu de Grace Geyoro (59e), remplaçante de Toletti (jambe gauche) a clairement métamorphosé les Bleues. Deux minutes après ce changement, servie par une Delphine Cascarino transparente en première période, Katoto a remis les deux équipes à égalité, devenant par la même occasion la seule meilleure 5e buteuse de l'histoire des Bleues avec 40 réalisations en 58 sélections (61e). Le show Cascarino s'est poursuivi avec deux buts en deux minutes (65e, 67e, voir page 12). En moins de dix minutes, les Bleues avaient complètement lessivé les Néerlandaises, qui ne méritaient sans doute pas une telle correction. Revigorées, les Françaises continuaient de presser les Oranges et Melween N'Dongala obtenait un penalty transformé par Sakina Karchaoui (90e + 2). Au coup de sifflet final, Bacha et Katoto se précipitaient sur le terrain, bras levés, pour célébrer cette qualification pour les quarts, la 13e de suite en grande compétition pour les Bleues, avant que toutes les Tricolores ne se retrouvent en cercle, bras dessus, bras dessous, pour fêter cette première étape franchie. Elles n'oubliaient pas non plus le public, venu nombreux, qu'elles allaient saluer avec entrain. Si les Bleues ont réalisé une phase de groupes ébouriffante sur le plan statistique avec11 buts marqués - deuxième meilleure attaque du tournoi à égalité avec l'Angleterre derrière l'Espagne (14) - elles savent que le plus dur reste à faire. Elles retrouveront l'Allemagne, deuxième du groupe C, balayée par la Suède samedi (4-1) pour une revanche de la dernière demi-finale de l'Euro (1-2), samedi prochain, de nouveau à Bâle, où elles ont pu prendre leurs marques. En attendant, elles ont six jours pour se remettre de leurs émotions, soigner les petits bobos et continuer de rêver à un retour au Parc Saint-Jacques le 27 juillet, pour la finale. À lire aussi Le show Cascarino face aux Pays-Bas Les notes de Pays-Bas - France Beraldo veut quitter le PSG Le PSG emporté par la fougue